vendredi 31 mai 2013

La Cairote et le Bâton...

Pour ce 250ème billet, eh oui, en moins de 2 ans, ce n'est pas mal, j'ai donc renoué avec une tradition toute personnelle : le titre avec calembour bien pourri intégré... Mais ne vous fiez pas à ce trait d'esprit dont j'ai le secret (j'en profite pour dire à "Libération" et à "l'Equipe" que s'ils cherchent quelqu'un pour les leurs, de titres, je suis disponible), nous allons parler d'un livre qui est pour moi une véritable découverte. Découverte que je dois d'abord à mon camarade Laurent, qui m'a signalé ce roman en fin d'année dernière, et à la présence de son auteur aux Imaginales il y a quelques jours. Un roman historique, ça, c'est évident à la lecture de la quatrième de couverture, un roman d'aventures, on le devine également, mais, et là, c'est une surprise sur laquelle je resterai très discret, un roman où le fantastique fait irruption brusquement pour y jouer un rôle décisif. En route pour le début du XIVème siècle et, je vous préviens, on va voyager, suivant les pas d'un aristocrate lorrain en quête de rédemption. Voici "Bazérat, le Sceptre de Salomon", roman d'aventures historique signé par le romancier allemand Christoph Lode et publié aux éditions Anne d'Hercourt.


Couverture Bazérat : Le Sceptre de Salomon


Raoul de Bazérat est un chevalier oisif et coureur de jupons, bien loin du modèle que fut son père, qui se croisa et partit combattre en Terre Sainte. Mais, un froid matin de printemps, en cette année 1303, la vie de ce costaud lorrain, volontiers bagarreur, va basculer. Au réveil, pris de toux, il découvre qu'il crache du sang...

Raoul n'a aucune envie que cela se sache, il essaye donc de cacher ce mal forcément inquiétant à ses proches, jusqu'à ce que l'un d'entre eux découvre le pot-aux-roses. Il doit alors, contraint et forcé, consulter Blaise, chapelain et médecin de la famille Bazérat. Blaise qui lui explique que ce dont il souffre est grave, sans doute mortel à assez court terme. Une tumeur au poumon, peut-être la phtisie...

De quoi en abattre plus d'un, mais pas Raoul de Bazérat, qui ne veut pas se résoudre à une mort prochaine et sans doute douloureuse. Alors, estimant que cette maladie est certainement une punition divine pour sa vie dissolue, le jeune noble lorrain décide d'entreprendre un pèlerinage à Rome où, espère-t-il, sa ferveur nouvelle saura lui attirer une grâce divine...

C'est le début d'un long, très long périple...

Car, à l'approche de la capitale de la chrétienté, Bazérat est témoin d'émeutes particulièrement violentes, au cours desquelles, il vient en aide au Cardinal Morra, qu'il tire d'une bien mauvaise posture... En remerciement, celui-ci l'invite à passer quelques jours dans sa demeure. Mais Morra n'est pas juste un prélat reconnaissant, une idée a germé dans son esprit de politique avisé...

En effet, voilà que le Cardinal a une proposition à faire à Bazérat. Il lui accordera une absolution pleine et entière de tous les péchés pour lequel il a été puni par la Providence et, en retour, Raoul devra remplir une mission de grande importance. Pas forcément simple, la mission, mais comme le Lorrain n'a plus grand chose à perdre, autant accepter !

Il s'agit de se rendre en Terre Sainte afin d'y porter un manuscrit très rare, récemment retrouvé. Un manuscrit dont Raoul, dans un premier temps, ne sait rien, mais qui va s'avérer être un objet des plus précieux... et surtout des plus convoités... Pour l'accompagner, Raoul se voit adjoindre un curieux personnage, Matteo Gaspare, scribe et polyglotte, dont les savoirs devraient lui être très utiles dans sa quête. Mais l'homme est tout sauf un homme de terrain et, face au danger, son aide sera bien plus relative...

Sur place, les deux hommes doivent retrouver Cristoforo Battista, un riche marchand vénitien qui vit et prospère depuis des années à Jérusalem, malgré l'instabilité qui y règne. Sa position, alors qu'il est chrétien, dans un territoire redevenu musulman, lui vaut la réputation d'être à la solde de Rome, mais son entregent et la connaissance des lieux sont bien sûr un atout pour Bazérat...

Pourtant, à peine Bazérat et Gaspare sont-ils arrivés sur place que la maison de Battista est attaquée par des spadassins. Leur mission, pourtant secrète, est manifestement parvenue à des oreilles ennemies et il est clair que le manuscrit intéresse fortement d'autres puissants... A la tête des tueurs, Kadar al-Munahid, un homme complexe, devenu chef d'une bande qu'il a nommée "les chacals", qui n'oublie jamais ses propres intérêts, même lorsqu'il accepte, comme cette fois, de remplir un contrat...

Et, celui qui les a payés pour attaquer Bazérat, Battista et Gaspare, et leur prendre le précieux manuscrit, c'est Harun ibn-Marzuq, un des vizirs du sultan du Caire. Un ambitieux courtisan, aux réseaux particulièrement bien informés (que ne fait-on pas avec quelque monnaie sonnante et trébuchante ?) qui se verrait bien principal conseiller du sultan (je vous vois venir, non, rien à voir avec Iznogoud...). Et, dans cette perspective, lui apporter le manuscrit serait évidemment un indéniable succès politique.

Mais, Marzuq est un courtisan, pas un soldat, et la décision du calife de l'envoyer sur le terrain l'a autant surpris qu'elle lui a déplu. Sans parler du fait de devoir vivre aux côtés des Chacals, dont le mode de vie est bien loin des conforts cairotes et de la vie de cour... Si Marzuq réprouve les agissements de la bande, il doit reconnaître que son chef, Kadar, est un homme des plus compétents... Un peu trop, même, car Kadar est loin d'être bête et a lui aussi flairé la bonne affaire...

On se bat donc pour ce précieux manuscrit. Et, quand je dis "se battre", c'est au sens propre. Entre le clan Bazérat et la bande des Chacals, ça barde pour entrer en possession du manuscrit. Et, quand bien même celui-ci changera-t-il de mains, l'érudition de Matteo va permettre à Bazérat de poursuivre ses adversaires, de savoir où ils se rendent très probablement, d'essayer de les retrouver, mieux, de les devancer, si possible...

A partir de là, commence à la fois une incroyable course-poursuite et une magnifique chasse au trésor. Car, si je ne peux pas trop en dire sur le contenu du fameux manuscrit, il me faut bien vous dire qu'il y est question d'un mystérieux bâton, qui aurait appartenu à Saint Antoine. Un objet légendaire, à l'image du mythique Graal, qui attise toutes les convoitises, et en particulier celles des autorités des deux grandes religions monothéistes qui, depuis des siècles, se disputent la Terre Sainte.

Arrivé outre-mer dans l'optique d'obtenir l'absolution en remettant à Battista le manuscrit, n'imaginant pas une seconde les conséquences et le tourbillon qu'allait déclencher son arrivée, Bazérat, résigné à agir pour le salut de son âme en attendant la fin inexorable, se trouve soudain une nouvelle raison de vivre : retrouver le manuscrit, ce qu'il recèle, comprendre pourquoi on veut le tuer à cause de lui... Bref, refuser une mort qu'il aurait presque trouvée douce quelques semaines plus tôt, avant de quitter la Lorraine...

A tel point que, si au départ, on voit le solide Lorrain affaibli, encaissant de plus en plus difficilement la fatigue des chevauchées et des combats, progressivement, le mal qui le ronge est refoulé, comme si la volonté de cette homme avait pris le dessus sur ce corps abîmé. Emporté dans cette nouvelle quête exaltante et pleine de promesses, l'homme se lance à coeur perdu dans la bataille et oublie ses poumons détruits.

Au fur et à mesure des événements, la quête de rédemption entreprise par Raoul de Bazérat va changer de dimension. Comme si sa nature profonde, celle du garçon bagarreur et courageux, reprenait le dessus. Mais cette fois, pour une bonne cause, une cause qui lui semble juste... Et, paradoxalement, c'est dans cette sensible mutation de sa quête première que Bazérat va voir poindre la rédemption et plus que cela encore...

Et puis, il y a Yada bint-Ghassan...

J'ai brièvement évoqué le bâton, présent dans mon lamentable titre... Voici la Cairote qui l'y accompagnait. Et, là aussi, je serai bref, laissant dans une ombre propice ce personnage que j'ai pourtant mis en exergue plus haut... Agaçant, non ? Allez, je peux simplement vous dire que Bazérat lui doit une fière chandelle mais que cela ne va pas apaiser les questions que le Lorrain va se poser à son sujet... Et le lecteur avec.

Pour la petite histoire, j'avais mis de côté ce livre en prévision des Imaginales, au cours desquelles je devais animer un café littéraire avec, entre autres participants, Christoph Lode, l'auteur de "Bazérat". Et puis, avec l'accumulation des lectures, j'ai pris du retard... Je n'ai pu commencer ce roman que le jour de mon départ pour Epinal. Presque 500 pages, avec un peu plus de 2h de train au menu, je me suis dit que, au pire, j'aurais bien avancé la lecture avant le début du salon...

Mais, j'ai été emporté... Et j'ai lu "Bazérat" en entier dans la journée, finissant à 1h30 du matin, un peu crevé, mais heureux d'avoir pu mener cette lecture à son terme, car voici un roman dont je vais me souvenir un bon bout de temps... Certains d'entre vous doivent se dire que je raconte ma vie, ce qui n'est pas faux, mais assez inhabituel. Pourtant, cela me paraît intéressant de jouer les cobayes pour vous.

Plusieurs de mes lectures préparatoires aux Imaginales, cette année, ont eu pour thème les Templiers, les croisades, les guerres en Terre Sainte... Bref, arrivant en fin de cycle, "Bazérat" devait relever un défi de taille : me replonger dans ce contexte sans me lasser. Or, de prime abord, je ne partais pas avec un a priori positif quand à l'originalité du projet.

Mais quelle erreur ! Quel idiot de lecteur plein de morgue et de préjugés je fais ! Dès les premiers chapitres, tout cela a été balayé ! J'ai parlé des émeutes qui se déroulaient aux alentours de Rome, à l'arrivée de Bazérat. Figurez-vous que j'ai découvert à cette occasion que les Cathares qui avaient survécu aux persécutions les visant en France quelques décennies plus tôt, avaient trouvé refuge en Italie...

Et, comme les fanatiques religieux sont souvent la proie des idées fixes, voilà que de nouveau, l'Eglise veut de nouveau éradiquer ce qu'elle considère comme une hérésie, et voilà la cause de ces émeutes violentes, de ces exécutions multiples, de ces incessantes représailles, dans lesquelles Bazérat va se retrouver impliqué bien malgré lui.

Ensuite, alors que je voyais l'histoire se dérouler en Terre Sainte, avec des Croisés luttant contre les Musulmans impies, bref, une intrigue tournant autour de ces sempiternelles guerres de religion, sur lesquelles planera l'ombre de Saladin, le Libérateur, vous voyez le topo... Et là encore, auto-critique et auto-flagellation, j'ai eu tout faux !!

Bien sûr, Bazérat et Matteo posent le pied en Terre Sainte, les premières escarmouches s'y déroulent. Puis, on voyage dans le bassin méditerranéen et, via Constantinople, on va partir vers des contrées à l'histoire et à la géographie méconnues. Mais, avant d'évoquer ces lieux et ces nouvelles découvertes faites par le grand dadais qui vous cause, un mot de Constantinople...

Sans doute, là aussi, ai-je soupiré, expirant très probablement un "encore" enduit de lassitude... Place au faste, à la puissance politique de cette ville, pendant oriental de Rome, à la magnificence d'une cité inégalable dont l'aura éclaire une bonne partie du monde connu... Que nenni, point du tout ! Nous sommes en 1303, voici un siècle que Constantinople a été saccagée par des Croisés pour des raisons d'idéologie religieuse assez sournoises et hypocrites...

Et, depuis ce pillage en règle, la ville ne s'est jamais remise. Elle n'est plus que l'ombre de la cité flamboyante qu'on croit connaître. Un tas de ruine, jamais reconstruit depuis 100 ans, un vestige d'un passé glorieux tombé aux oubliettes... Et je ne parle pas que sur le plan architectural. Constantinople est en ruine politiquement, culturellement, sur le plan religieux aussi, preuve que les machinations romaines du siècle précédent ont bien porté leurs fruits...

Et puis, je vous le disais, ce roman va nous emmener hors des sentiers habituellement rebattus par la littérature ayant pour cadre cette époque. Vous en connaissez beaucoup des romans dont une bonne partie se déroule... en Arménie ? Déjà, dans le contexte contemporain, ça ne doit pas courir les rayonnages des plus pointues des librairies, mais en plus, quand il s'agit de l'Arménie du XIVème siècle !

Pourtant, là encore, je ne peux que me rendre à l'évidence : en lisant "Bazérat", j'ai appris un tas de choses que j'ignorais (car, oui, on peut lire pour se détendre et apprendre des choses, si, si, ne croyez pas ces blogueurs/euses qui vous expliquent le contraire !). Ainsi, j'ai découvert que l'Arménie avait été, dès le IVème siècle, le premier royaume chrétien.

Une identité que les vicissitudes de l'Histoire n'ont jamais pu altérer. En effet, un millénaire après cette conversion, et malgré de multiples invasions et occupations, elle reste farouchement chrétienne. Lorsque l'action du roman de Christoph Lode s'y déplace, le pays est occupé par les Mongols qui voudraient bien soumettre ce peuple orgueilleux qui résiste depuis si longtemps à tout envahisseur...

On parlait d'instabilité plus tôt dans le billet, là encore, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille et nos protagonistes vont devoir également composer avec les troubles qui agitent l'Arménie. Et chaque camp saura s'allier à celui des belligérants qui correspond le mieux à ses caractéristiques. Voilà de quoi pimenter un peu plus la chasse au trésor que nous suivons, de quoi rajouter des embûches et des périls que tous devront franchir pour achever leur quête.

J'en reste là de ces aspects historiques passionnants et inédits, je vous les laisserai découvrir par vous-mêmes et remises dans le contexte de la fiction, dans le fil du roman. Les plus attentifs d'entre vous auront noté qu'il manque un élément dans mon développement, pourtant évoqué en introduction... Oui, c'est vrai... Je n'en ai rien dit... Et je n'en dirai rien, en fait... Si ce n'est que, sans qu'on s'y attende, des éléments fantastiques se mêlent à un roman d'aventures au contexte jusque-là tout ce qu'il y a de plus historique...

Enième surprise de ce livre qui en réserve décidément beaucoup. Et n'est-ce pas après tout ce qu'on attend d'un livre ? Qu'il nous emmène dans un voyage immobile, à travers le temps et l'espace, dans des histoires les plus éloignées possibles de nos préoccupations quotidiennes, qu'il nous prenne par la main, pour reprendre une formule de Lionel Davoust entendue à Epinal, et nous procure des émotions, nous offre des situations qui nous laissent pantois et haletants ?

Si là se trouve la mission d'un roman, alors "Bazérat, le Sceptre de Salomon" en est un excellent exemple. Et, comment ne pas souligner ici l'importance de tous ces salons qui, certes, nous permettent de rencontrer nos auteurs préférés, parfois, mais qui aussi sont capables de dénicher au milieu d'une production gigantesque et de mettre en valeur des romans comme celui-ci, sortis dans l'anonymat, chez une petite maison et qui seraient, sans ces organisateurs, passés inaperçus ?

Bravo aussi à Anne d'Hercourt et à sa maison d'éditions d'avoir le nez mais aussi le courage et la passion pour éditer ce roman d'un auteur étranger inconnu et pour en parler avec tant de bienveillance et de plaisir... J'avais parlé avec cette éditrice avant lecture, elle m'avait un peu plus convaincu de lire "Bazérat" ; nous nous sommes croisés à Epinal et son enthousiasme et le mien se sont conjugués...

Et, puisque j'évoque le travail d'Anne d'Hercourt, comment ne pas vous faire partager le mail que j'ai trouvé lundi après-midi en rentrant d'Epinal ? Il m'arrive parfois de parler des influences, réelles ou supposées, que je crois déceler dans un livre. Ici, je ne me suis pas livré à l'exercice, car cela dépassait mes compétences. Mais Anne d'Hercourt m'a donné toute une liste de références littéraires pouvant accompagner la lecture de "Bazérat"...

Eh bien, Madame, vos compétences dépassent largement les miennes, alors, un immense merci pour toutes ces informations qui vont enrichir ce billet et m'ont permis de me coucher moins bête il y a quelques jours...

- Dans le roman, le personnage du vizir Ibn-Marzuq a pour passion la poésie. Il en écrit lorsqu'il se retire, loin de l'agitation du palais du sultan, sur les rives du Nil, comme le faisaient au bord de l'Euphrate, les poètes  persans Firdousi, qui vécut aux Xème et XIème siècles, ou Hafiz, originaire de Chiraz, dans l'actuelle Iran, un contemporain de Raoul de Bazérat. Bien plus tard, ces deux auteurs influenceront Goethe ou Gide !

- Un des axes principaux du roman de Lode rejoint un roman de Flaubert, "la Tentation de Saint-Antoine". Flaubert qui, comme beaucoup de jeunes aristocrates ou lettrés de son temps, parmi lesquels Lord Byron et Mary Shelley, Lamartine, Fromentin, Maupassant, Dumas et même, un peu plus tard Marx, a fait son Grand Tour, comme on disait. Une espèce de voyage initiatique aux sources de notre civilisation à travers la culture et les arts. Mais aussi les us et coutumes. Une formation du corps, de l'esprit et des sens qu'ils sauront ensuite assimiler dans leurs oeuvres...

A sa manière, et plusieurs siècles avant cette jeunesse huppée des XVIIIème et XIXème siècle, Raoul de Bazérat a accompli son Grand Tour, certes bien plus périlleux, dont il ressortira forcément changé, même en faisant abstraction de l'épée de Damoclès que représente sa maladie...

Voilà de quoi faire, à vous de jouer, amis lecteurs !


2 commentaires:

  1. L'Euphrate coule un peu loin de Chiraz, ou de Tus (ville natale de Firdousi)!!
    Le Saint-Antoine de Flaubert n'a vraiment rien à voir avec le St. Antoine de Lode, le nom excepté. Quels sont les éléments de l'axe dont vous parlez, SVP ? Je n'en vois pas.
    Marx a fait son Grand tour ! Tiens, c'est absolument nouveau. Je ne sache pas qu'il se soit jamais rendu en Palestine, comme on disait à l'époque, ou au Liban, encore moins en Grèce ou en Italie. Vous devez parler d'un autre Marx. Eclairez-moi de vos savantes lumières !

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  2. Dommage de ne pas laisser d'identité, quand on vient ainsi avec tant de questions ;-)

    Les passages de mon billet qui semblent vous déranger sont ceux que j'ai puisés dans une correspondance avec l'éditrice du roman, mais ce ne sont que des pistes de réflexion.

    Pour Flaubert, si je ne cite pas l'axe en question, c'est qu'il me semble en dire trop sur l'intrigue, il faut aussi laisser chercher et réfléchir le lecteur.

    Quant aux auteurs ayant fait leur grand tour, je ne dis pas qu'ils ont spécifiquement suivi un même parcours. Si j'ai cité Marx, c'est que j'ai trouvé son nom à plusieurs reprises sur ce sujet. Si faute il y a, elle m'incombe, ainsi qu'aux recoupements faits sur internet ;-)

    Mais, et c'est pour moi le plus important, j'espère avant tout que vous aurez apprécié la lecture du roman de Christoph Lode, ça reste la priorité.

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